La vie des Rangers dans les parcs naturels d’Afrique

La vie des Rangers dans les parcs naturels d’Afrique

Les parcs naturels d’Afrique abritent une faune d’une grande diversité. Ils sont les derniers endroits où il est encore possible de voir la vie sauvage. Ils sont aussi le lieu de convoitise des braconniers. C’est ce qui rend la présence des gardes-chasse indispensable. La vie de ces Rangers n’est pas de tout repos.

Rangers : le dernier rempart

Les réserves naturelles qu’on trouve au Congo, au Kenya ou en Afrique du sud permettent d’observer la vie sauvage comme nulle part ailleurs. Mais cette vie est fragile et doit être protégée pour éviter la disparition des espèces et ainsi déséquilibrer les écosystèmes locaux. 

Le fait que les espèces soient protégées ne freine pas pour autant les braconniers, dont les mobiles sont divers : chasse de subsistance, trafic (fourrure, ivoire…), etc. L’immensité des parcs et les effectifs restreints des gardes-chasse leur rendent la tâche plus facile. Il y a aussi la question des frontières qui permet aux braconniers de fuir sans craindre d’être poursuivis.

Les animaux s'habituent doucement à la présence de ces hommes et femmes qui prennent soin d'eux. Ici l'un d'eux nourrit un jeune guépard.

Des moyens adaptés à leur environnements mais pas toujours suffisants

Les Rangers disposent de divers moyens d’action pour effectuer leur travail et lutter contre le braconnage qui met réellement des espèces en voie d’extinction. Comment ?

  • En surveillant les trajectoires empruntées par les animaux.
  • En ayant l’œil sur les espèces menacées : lion, éléphant, léopard, buffle et rhinocéros (appelés les Big Five par les amateurs de trophées de chasse). Les rhinocéros ont particulièrement souffert avec des centaines d’individus abattus ces dernières années pour leur corne (plus facile à retirer que les défenses d’éléphant), dont la valeur peut atteindre plus de 60 000 $.
  • En entretenant les frontières pour limiter la circulation des bêtes vers des pays où ils seraient plus vulnérables.
  • En s’armant ! Après tout, les braconniers étant armés, parfois lourdement, il est logique que les Rangers en fassent autant s’ils veulent les arrêter ou éviter de se faire tuer.
  • En se formant : au parc Kruger par exemple, les aspirants gardes-chasse suivent un entraînement physique (course à pied, musculation…), théorique (cours sur la faune, les techniques de braconnage) et pratique (survie en autonomie dans la brousse pendant plusieurs jours). 

Si vous pensez que c’est exagéré, sachez que 6 rangers ont été abattus dans une embuscade au Congo en avril 2018.

Mais il n'y pas que des mauvais côté à ce métier. En effet il permet une vraie proximité avec les animaux, comme ici où ils s'occupent de bébés rhinos.

Tout en détournant l'attention des parents...

Les animaux sauvages étant de plus en plus rares, leur convoitise ne va pas aller diminuant. C’est pourquoi les Rangers ont un rôle de plus en plus important à jouer dans la préservation des espèces. Mais ce n’est pas un rôle facile.

Si la découverte de l'Afrique est à votre programme, nous offrons des circuits vers l'Afrique du Sud, le Kenya et la Tanzanie. Autant de possibilités de côtoyer les rangers et la faune sous leur protection.